Ce mardi 4 avril, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait pour un point politique. Il y commente l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT et fait entendre les nouvelles relations possibles entre partis politiques et syndicats. Il revient également sur l’élection partielle en Ariège, dont le résultat manifeste l’émergence d’une nouvelle forme de la droite, avec les dangers que cela implique.
Ainsi, Madame Sophie Binet était élue ce vendredi 31 mars secrétaire générale de la CGT. Jean-Luc Mélenchon explique que cette élection est l’occasion d’établir des relations plus décontractées entre le syndicat et les partis politiques. Le point central est d’être chacun dans son rôle tout en examinant les points de convergences possibles selon le moment. Il remercie Sophie Binet de s’être également exprimée en ce sens. Il adresse ses pensées au courage des grévistes, en rappelant qu’il n’appelle pas, lui, à la grève générale, mais qu'il converge avec la CGT, qui propose à l’ensemble des salariés de faire grève, ce jeudi 6 avril.
L’élection partielle en Ariège, dont le résultat a été donné ce dimanche 2 avril, atteste du grave danger qui pèse sur les libertés publiques. Il s’agit de l’union de l’ensemble des organisations politiques de la droite autour de thèmes habituellement réservés à l’extrême droite. Jean-Luc Mélenchon explique que le mécanisme mis à l’œuvre pour faire élire la dissidente du Parti socialiste Martine Froger, contre la députée insoumise de la NUPES Bénédicte Taurine, exprime pour la première fois une conjonction des droites. Il fustige la diabolisation permanente des insoumis, en Ariège et sur toute la scène politique, comme une action méthodique pour faire émerger en France une nouvelle voie politique, comme ce fut le cas avec Orbán en Hongrie, Bolsonaro au Brésil ou Trump aux États-Unis. Enfin il lie cette situation aux traquenards violents, comme ce fut le cas à Sainte Soline, qui font partie de l’irresponsabilité gouvernementale pour servir le Darmanisme.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon rappelle que la clé sera la victoire dans la lutte contre la réforme des retraites. Il partage la nouvelle position de la CGT : il n'est plus question ni de médiation ni de pause. Ainsi, il formule une proposition, de convergence entre partis politiques et syndicats, comme ce fut déjà le cas par le passé. Il appelle à se rassembler dans un comité de défense des libertés, pour regrouper tous les défenseurs du droit constitutionnel à manifester, du droit de s'opposer sans être insulté, du droit d'être traités d'une manière correcte et correspondant aux normes de l'Etat de droit et de la démocratie. La défense de la Liberté peut être le point qui nous rassemble et nous permette de penser avec audace aux droits nouveaux qu'il faut introduire. "