Communiqué LFI22 : éradiquer enfin les algues vertes

Le 21/08/2024

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Img 20240821 210412pour préserver notre biodiversité et la réparer !
Depuis plusieurs décennies, à différentes reprises, les associations environnementales  
bretonnes ont réussi à faire condamner l’État pour insuffisance d’actions efficaces pour  
empêcher les marées vertes en Bretagne.

Et pourtant rien ne change ou presque !
Cette année 2024, les marées vertes ont déferlé dans des baies de Bretagne et notamment dans celles  
de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc en Côtes d’Armor, dans le Morbihan et dans le Finistère,  
où les ostréiculteurs lancent l’alerte !  
En effet, peu d’espèces survivent dans les zones impactées : coquillages, vers ou crustacés, c’est  
l’effondrement de la biodiversité. Ce phénomène d’eutrophisation des écosystèmes aquatiques est  
une succession de processus biologiques dûs à un apport excessif de nutriments (nitrate, phosphate).
Le Tribunal administratif de Rennes (juillet 2023) a reconnu le préjudice écologique résultant de la  
carence fautive de l’État à limiter le développement des algues vertes sur les côtes bretonnes, et plus  
particulièrement sur le littoral des Côtes d’Armor.
Les causes des marées vertes sont pourtant identifiées depuis longtemps grâce au travail des  
associations, des scientifiques, des médias et au succès du film et de la célèbre bande dessinée sur les  
thèmes des marées d’algues vertes : pour 90%, elles sont dûes à l’agriculture et l’élevage intensifs et  
ses excès d’azote.
Les plans algues vertes sont insuffisants. Il est urgent de changer les pratiques agricoles : diversifier  
les types de cultures, diminuer le cheptel concentré en Bretagne et prononcer un moratoire sur les  
extensions d’élevage.  
L’État doit donner les moyens pour réparer cette dette écologique  
pour redonner toute la place à la biodiversité, donc au vivant !