Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies sur les territoires palestiniens, a présenté son rapport - intitulé « Anatomie d'un génocide ».
« Après près de six mois d’attaques israéliennes incessantes contre Gaza occupée, il est de mon devoir solennel de rendre compte du pire de ce dont l’humanité est capable.
Le génocide à Gaza est l’étape la plus extrême d’un long processus colonial d’effacement des Palestiniens indigènes. Depuis plus de 76 ans, ce processus a opprimé les Palestiniens en tant que peuple de toutes les manières imaginables, écrasant leur droit inaliénable à l’autodétermination. Le monde voit désormais le fruit amer de l'impunité accordée à Israël. C’était une tragédie annoncée."
« J'implore les États membres de respecter leurs obligations, qui commencent par imposer un embargo sur les armes et des sanctions contre Israël".
Malgré le vote de l'ONU pour un cessez-le-feu immédiat, auquel, enfin les États Unis, ne se sont pas opposés, pour cause de politique intérieure, les bombardements se poursuivent et le peuple palestinien continue à se se faire exterminer à Gaza.
Suite à ce vote, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Ben-Gvir, a déclaré : « La décision du Conseil de sécurité prouve que les Nations unies sont antisémites, et que son secrétaire général est antisémite ».
La France qui a voté cette résolution pour le « cessez-le-feu immédiat » à l’Onu continue à livrer secrètement des armes au gouvernement israélien.
Contrairement aux déclarations solennelles du ministère des Armées, on apprend que la France a autorisé, fin octobre dernier, une livraison depuis Marseille, pour le gouvernement israélien, d’au moins 100 000 pièces de cartouches destinées à des fusils-mitrailleurs.
Halte à la complicité de toutes les grandes puissances occidentales avec le génocide en cours à Gaza, Macron en tête.