Depuis plus d’un siècle, le 8 mars est une journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Malgré des acquis, il reste beaucoup à faire. Le contexte de crise sanitaire a jeté un vif éclairage sur la perduration des inégalités femmes-hommes.
Il a en effet fallu la pandémie de Covid-19 pour mettre sous les projecteurs que les emplois dits essentiels (répondant aux besoins fondamentaux des populations) sont majoritairement occupés par des femmes sous payées et précaires (notamment par le biais du temps partiel subi). En France, les femmes représentent en effet entre 80 et 95% du secteur dit du « care », du soin à la personne, et 70% de la catégorie « travailleurs pauvres ». Ici comme ailleurs dans le monde, elles se retrouvent au front aujourd’hui comme tous les jours, au risque de leur propre santé et de leur vie. La précarité de l’emploi, la sous-traitance, les postes isolés et les horaires décalés ou éclatés font le quotidien d’une grande partie d’entre elles.
Pour une mobilisation revendicative
Le 08/03/2021 à 16:30